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Sur les traces d'Antonin et Marie GARNIER, nos grands parents

CHENEVILLE : petit hameau de cinq maisons,situé sur la commune de Varennes-Saint-Honorat

  • Notre Grand-père Antonin Garnier

Maison natale Cheneville

1892

C'est dans cette maison de Chéneville que notre Grand-père a vu le jour le 16 Mars 1892.

Il passa son enfance jusqu'à ses huit ans dans ce petit village avec sa mère Léonie, son grand-père maternel Etienne André Gilbert, Louis et Marie le frère et la soeur de Léonie. Cette demeure réhabilitée est maintenant la résidence secondaire d'une famille de Tarascon.

M. et Mme Biancotto, propriétaires du gîte jouxtant cette maison ont connu Etienne Gilbert sur la fin de ses jours. Il avait beaucoup participé à la vie de son hameau et de sa commune puisqu'il fut Maire de nombreuses années. C'est lui qui procéda à l'aménagement du captage et partage d'une source pour l'attribution de l'eau sur Chéneville. Ce gîte actuel a été longtemps la demeure de Louis, frère de Léonie. Ce dernier entra en religion et prit l'habit le 24 avril 1888. Nous avons pu voir dans cette maison sur les murs du couloir son "Diplôme de profession en religion". Après une mutation sur une autre paroisse, c'est sa soeur Marie qui occupa cette demeure.

En Auvergne on a l'esprit de conservation, c'est ainsi que nous avons déniché sur les anciennes boîtes aux lettres cette plaque :

Constatation quelque peu étonnante datant de plus de 80 ans ...

 Ecole Varennes St Honorat

1898

Varennes-Saint-Honorat - Ecole primaire

Notre Grand-père a suivi sa scolarité dans cette école de 1898 à 1900.

Plus d'école de nos jours à Varennes-Saint-Honorat, la mairie a pris possession des lieux.

 

Maison Francois Garnier

 1900

La Chapelle Bertin

29 Mars 1900, mariage de ses parents François Garnier (veuf de Marie Grenier) et Léonie Gilbert.

Installation dans cette maison de La Chapelle Bertin (en dessous de la place de l'église) avec ses parents et son demi-frère Vital né du premier mariage de François.
 

Facade maison Francois Garnier

Cette maison, qui possédait autrefois un très beau jardin avec une vue sur le vallon en direction d'Estublat, est restée longtemps à l'abandon. Elle est en cours de réhabilitation. On peut distinguer sur la façade côté jardin une jolie statue.

 

1902

La Tour de Salvagny, les Jacquemets.

Mutation des Garnier aux Jacquemets avec Vital le grand père paternel. La soeur de notre Grand-père Marie Anastasie (épouse Brunet) naîtra le 1er Avril 1902 à La Tour de Salvagny.

  • Notre Grand-mère Marie Garnier née Farigoule

LArboulet

1984

La Chapelle Bertin, l'Arboulet

C'est à l'Arboulet, le 7 Mars 1984 qu'est née Mémé Garnier.
Pierre Farget nous a expliqué qu'il n'y avait à l'Arboulet qu'une seule maison entourée de champs exploités par Augustin FARIGOULE, notre arrière grand-père maternel. C'était une très grosse maison bourgeoise datant de 1788, à laquelle on accédait par une grande allée bordée d'arbres. Il n'en reste aujourd'hui que des ruines au milieu d'une immense forêt.
 
 pubellier
 
 

La Chapelle Bertin - Pubellier

 
Vint ensuite le déménagement à Pubeller où elle passa son enfance et sa jeunesse. Je n'ai pas de précision sur la date de ce transfert, mais il doit probablement se situé après 1901 date du décès d'Etienne Farigoule (Grand-père de Mémé Garnier). La ferme de Pubellier fut ensuite exploitée par l'Oncle Paul (frère de Mémé Garnier) puis par son fils Georges. C'est Michel et Michèle Farigoule, les enfants de Georges qui ont pris la succession de cette exploitation.
 
 
 
 
 
  • Leur vie commune

23 Septembre 1919 -              Leur mariage à La Chapelle Bertin  34 Av.Barthlmy  Buyer

Ils s'installent ensuite à Saint-Just au 34 Chemin de la Demi-Lune, ancienne dénomination de l'Avenue Barthélémy Buyer.     

Ils vivaient dans cette maison avec François Garnier le père d'Antonin (qui est porté dans le recensement de 1921 comme jardinier et coquetier), Marie Brunet la soeur de notre grand-père et Roger  qui est né dans cette maison.

A cette période Grand-père et Grand-mère faisaient les marchés de la Place de Trion et du Point-du-jour.

Epicerie

1920/1924

Puis, ce fut l'installation dans le commerce d'alimentation au 11 rue de la Favorite. On peut situer cette prise de commerce entre 1922 et 1924 (Roger est né chemin de la demi-lune, Simone rue de la Favorite quant à Paul pas de réponse pour l'instant). Exploitation de ce fond de commerce jusqu'au 1er Avril 1952, date à laquelle Paul et Simone en prennent la gérance.

Dans la maison du 11 rue de la Favorite, nous retrouvons toujours jusqu'au recensement de 1931 : François Garnier, Antonin et Marie Garnier et leurs quatre enfants et Marie Brunet. François et Marie quitteront cette maison au mariage de Marie en 1933 pour s'installer au Pont d'Ecully, Marie et Pierre Brunet 122 rue Marietton et François 3 Avenue Victor Hugo.

Ce fut hélas pour notre Grand-père une courte retraite puisqu'il décedera le 23 avril 1954 dans cette maison. Mémé Garnier restera seule, au deuxième étage, entourée de ses enfants Roger au troisième étage et Paul au premier, jusqu'au 30 avril 1979 date de son décès.

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